† Tahyn: les temps oubliés †
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† Tahyn: les temps oubliés †

Les Légendes de Tahyn
 
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 Freadtlaff, Fils D'Ilyhmangir, Einheriar de Freadtgard

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AuteurMessage
Freadtlaff
Game Master
Freadtlaff


Nombre de messages : 29
Age : 34
Localisation : Dans un profond antre plein de fumée...
Emploi : Faire des potions, courrir les bois, tuer des martres à la hache, et des impériaux a coup de baton..
Loisirs : Faire brûler les herbes sacrées en chantant " Houmogwéïvaïvaïzitsao",parler psycho avec mon blaireau
Date d'inscription : 31/01/2007

Freadtlaff, Fils D'Ilyhmangir, Einheriar de Freadtgard Empty
MessageSujet: Freadtlaff, Fils D'Ilyhmangir, Einheriar de Freadtgard   Freadtlaff, Fils D'Ilyhmangir, Einheriar de Freadtgard Icon_minitimeMer 7 Fév - 18:29

Voici l'histoire d'un des fiers guerriers celte dont les pas firent trembler le monde et dont les noms font encore songer les âmes. Voici l'histoire de Freadtlaff, soldat vaillant et sorcier plus puissant encore. Allons, âmes encores jeunes, rassemblez vous et entendez le vent nous chanter ce conte ancien!


Au temps immémoriaux ou Sigan foulait de terre,
Et qu'avec lui chevauchaient les milles cavaliers
Les batailles nombreuses, la bravoure éprouvée
Firent d'Ilyhmangir le lieutenant témeraire

Le protecteur d'un campement sacré et reclu
Là où l'Archidruide de l'Arbre-Monde à chu
Et dans cet endoit que lui et les siens gardent
Ilyhmangir le Brave fit bâtir Freadtgard

La lointaine cité, perdue dans les branchâges
Abrite encore grande et noble famille
Qui sous les cieux froids restent fort aguerris
Aux arts de la guerre comme dans ceux des sages.

Dans la nordique cité, un soir sa femme mourut
En mettant au monde l'ultime nouveau venu
Et dans ces derniers souffles, elle prophétisa
Gravant de saints Oghams dans une travée de bois:

"Il vient le temps où Ceux-qui-sont-dans-les-plaines
Viendront dans les montagnes
Et du sang du roi Sigan, ils feront des ruisseaux immondes

Alors seulement, de la famille souveraine
Naîtra le Roi qui relèvera le Northland
Il aura pour lieutenant celui qui vient maintenant.

Que le Roi soit béni, car il triomphera
Et son nom à jamais sera porteur d'effroi!
Quand a mon fils Freadtlaff, sa science des sortilèges
Laissera à l'ennemi d'horribles privilèges.

Gloire au Fils d'Ilyhmangir, les hommes venus de Méridion
Apprendront vite à craindre le Glaive de cette Maison!"

Lors! Ilyhmangir prit ombrage et fit perdre l'enfant
Mais un soir d'orage qu'il guettait l'âtre ardent
Un vieillard en guenilles, mais au pouvoir fort grand
Vint là le ramener et partit dans les vents.

Lors ! Ilyhmangir sut que c'était la volonté divine
Et que sa propre place en Gwened perdrait
Si pareille faute a son sang refaisait.
De son fils il prit soin comme d'une pierre des plus fines.

De par monts et vaux, il le confia a ceux
Qui de sa seigneurie bravaient les pires feux
Et bien que son fils devint fort puissante lame,
C'est aux arts de l'esprit qu'il dévoua son âme.

Il écoutait le vent, chassant seul dans des plaines
Que nul depuis lui n'a plus jamais foulé
Lisant les signes des dieux, parcourant toutes contrées
Il dormait là sans crainte, sans effroi et sans haine

Lors! Son père en courroux, le fit venir a lui
En des termes d'ordures lui recommanda fort
De laisser dieux et poètes, mais de forcire son corps
Car déjà l'ennemi balayait le pays.

Mais Freadtlaff, bien que jeune, connaissait les secrets
Enseigné par le dieu qui règne aux forêts
Et des peurs de son père, liées a la vieillesse
Se prit soudain à rire, parcouru d'allégresse

Le courroux prit alors le vieillard en son coeur:
"Quel impertinent fils qui de la mort ose rire!
Jeune présomptueux qui d'un étrange bonheur
Accable sa race, son pays, et son sire

Il n'est pas juste, Freadtlaff que tu cours les champs
Pendant que ceux du sud massacrent tous nos gens!
Va, mauvais fils, j'irai défendre Freadtgard
Mais que non, jamais plus mes yeux ne te regardent!"

Lors! Ilyhmangir ceint son épée, met son heaume
Fait donner de son cor pour qu'accourent ses hommes
Freadtlaff, banni de sa maison, ignoré de ses pairs
S'en retourne aux forêts, vouant les siens au fer.

Il cours donc la montagne lorsque son père fait face
L'aïeul laboure l'ennemi et les crânes fracasse
Mais Freadtlaff prête l'oreille aux dryades et apprend
Mais hélas trop tard, la mort de son parent.

Lors! La colère s'empare du favori des bois
Il dévale la pente jusqu'aux lieux du combat
Et rassemblant les gens de son père dispersés
Les renvoie au combat force férocité!

Au plus fort de l'assaut, les Impériaux gagnants
Surpris sur tous les fronts, s'interrogent un instant
Et avant que d'avoir remarqués leur défaite
Sur la lance de Freadtlaff, de leur chef trône la tête.

La victoire est acquise, mais au corps de son père
Freadtlaff fait la promesse de défendre ses terres
Et les dieux et poètes d'oublier a jamais
Tant la perte de son père lui semble un dur arrêt.

Il ne cours plus aux prés, mais règne sur ses terres
Avec honneur, fierté et lame téméraire
Mais ce prince avisé et fidèle a son roi
Vois bientôt l'ennemi au siège de ses états.

Les bannières de pourpre insultent l'air vicié
Par l'odeur de la mort dans dans les branchages agés
Malgré toute sa vaillance, malgré sa vaillante garde
L'empire finit par enfoncer les portes de Freadtgard.

Freadtlaff, fou de douleur, veut mourir au combat
Mais ce n'est pas l'avis de ses meilleurs soldats
A son âme défendante, à ses forces brisées
Ils le trainent hors de murs de l'antique cité.

Mais les dieux savent toutes choses, et a Freadtlaff hagard,
Un destin encore long et étrange ils préparent.
Alors que les soldats fuient vers Wultgard la grande
Le coursier de Freadtlaff lui fait quitter la lande

Lors il revient aux bois; et se réveille enfin
Libre de tout devoir envers les humains
A nouveau le vent lui porte le savoir
Et son âme se souvient de la puissance des grimoires

Dans le monde des hommes, nul n'en ouïe plus nouvelle
Mais aux terres de Freiland, aux fôrets grandes et belles
De l'elfe Mordumë, son égal en savoir
Il acquiert l'amitié, et partage le devoir.

Mais vient un temps ou Herwult, le jeune roi du nord
Dans les terres de Freiland est mené par le sort
Et Freadtlaff, devenu pour tous un vieil hermite railleur
Du prince de sa patrie devient le précepteur.

Il porte a son épaule une toison sacré
Celle d'un blaireau d'Ogma au savoir légendaire
Bien qu'on le nomme "vieux fou", sa puissance redoutée
Sera utile au Roi pour reprendre sa terre.

Autant que pour la paix, et pour la poésie
Autant grand à la forge, qu'à la plume aguerri
Le temps vient où son bras doit servir sa patrie
Qu'il chevauche au combat , et que meure ses ennemis!

Ainsi vient sur la terre Freadtlaff, fils d'Ilyhmangir.
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